La graphothérapie, c'est quoi?


Julian Ajuriaguerra, neuropsychiatre et psychanalyste, est le premier à avoir donné une définition de la dysgraphie : «est dysgraphique un enfant chez qui la qualité de l'écriture est déficiente alors que généralement aucun déficit neurologique ou intellectuel n'explique cette déficience».

La dysgraphie peut apparaître à tout moment de la vie, lors de l'apprentissage de l'écriture, lors de la scolarité, ou plus tard, suite à une pathologie, à un accident. Elle peut avoir comme origine une mauvaise tenue du stylo, une mauvaise posture, un problème de latéralité, une situation familiale ou scolaire difficile à vivre...Elle peut être un des symptômes d'une dyspraxie, d'une précocité intellectuelle, d'un TDA... La dysgraphie peut complexer le patient et avoir des répercussions sur sa scolarité, son estime de soi et sa confiance, il est donc important de ne pas minimiser le problème et le traiter.

On parle de dysgraphie à partir de 7 ans/du CE1, quand l'apprentissage de l'écriture est terminé.

Environ 10 % des enfants sont dysgraphiques et 60 % du temps scolaire est en tâche écrite.

Elle fait partie des « troubles dys » tels que la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie...auxquels elle est fréquemment associée.